CÉLÉBRER LA FÊTE DES MÈRES... PRESQUE TOUTE SEULE?

Je ne suis pas une fervente finie de la fête des Mères, mais disons qu’année après année, elle est un super prétexte pour voir ceux que j’aime le plus, ma famille.

Demain, ce ne sera pas le cas ou soyons rationnels, pas comme je le souhaite. Que ce soit par vidéoconférence ou en personne à 2 mètres de distance, ce ne sera pas la même chose. Je me plains le ventre plein, je sais. J’ai la chance d’avoir encore ma mère, mes deux filles, elles aussi mamans, habitent à quelques pas de chez moi et le gouvernement dit que je pourrai garder mes petits-enfants très bientôt. N’empêche, je commence drôlement à m’ennuyer des VRAIES réunions familiales, vous savez, celles où tout le monde est ensemble ; on jase, on mange, on boit (un peu), on prend le temps d’être bien ensemble. Ça, ça me manque.

Demain, je vais probablement parler en FACETIME à ma maman, je vais peut-être voir nos filles et nos petits de loin. On va s’envoyer plein d’amour et se dire que c’est une fête des Mères bizarre, mais au moins on va se voir, se parler. Je pense à tous ceux et celles qui ont perdu leur maman, à cause de la COVID ou pas et qui vont vivre cette fête des Mères pour la première fois sans celle qui les a mis au monde. Je pense à toutes ces mamans confinées qui s’ennuient de leur propre famille et aussi à toutes ces mamans qui n’ont pas de famille pour veiller sur elles. Je suis privilégiée. 

Demain, ce ne sera pas une journée comme les autres, ni même une fête des Mères comme les autres. Demain, nous prendrons conscience de l’importance de nos mères dans nos vies. Parce que c’est ça que ça fait le confinement : ça te force à réfléchir, à revoir tes priorités et à te rappeler ce qui est important pour toi. Alors dans un élan de positivisme, demain, soyons créatifs et soulignons la vie de nos mères, rappelons-nous l’apport de celles qui ne sont plus avec nous et célébrons les jeunes et nouvelles mamans qui construisent notre demain.